LES DEUX AMANTS

Résumé

Au commencement était le houblon. Au commencement étaient aussi les céréales. Au commencement, enfin, étaient Bruno et la Normandie. Et l’amour du travail bien fait. Au commencement, donc, étaient réunis les ingrédients d’une entreprise artisanale équipée pour l’avenir . étaient alignés les astres q...
Retrouvez-les sur : instagram facebook

Découvrez leur histoire

La Brasserie des Deux Amants tire son nom d’une légende normande, vieille de mille ans, ou presque. La voici. Dans la Normandie d’une époque révolue, Robert est une sorte de seigneur qui, à ses heures perdues, cherche des moyens de tracasser sa fille unique Mathilde. Mathilde est une héroïne dépourvue de libre-arbitre. Son père sabote chez elle toute tentative d’épanouissement personnel. Comme trop souvent dans les légendes, Mathilde consacre ainsi une bonne partie de son temps à se languir. C’est là qu’intervient Raoul. Raoul est un chic type. Il avoue à Robert qu’il est amoureux de Mathilde, depuis tout petit. Il sait que c’est réciproque. Il demande ainsi au cruel Robert la main de sa princesse et Robert accepte à une condition. Raoul ne pourra épouser sa fille que s’il se révèle capable de courir jusqu’au sommet d’un pic escarpé en portant cette dernière sur son dos. Raoul accepte parce qu’il est amoureux. La fin de la légende aurait pu être spectaculaire, grandiose et prodigieuse. Et cela s’est joué à peu de choses. On n’est vraiment pas passé loin de l’explosion de joie, du feu d’artifice au sommet du pic escarpé, du baiser devant le coucher de soleil sur la vallée brumeuse, de l’exploit réussi et de l’amour triomphant. Raoul a réussi à gravir la montagne en portant sur son dos sa bien-aimée. A la seconde même où le défi fut relevé, son cœur le lâcha, Raoul succomba et Mathilde fut retrouvée morte auprès de son tendre. Robert, fou de chagrin fit le serment que, si le sort lui accordait une autre fille, il la laisserait libre de son destin et tracerait pour elle la route d’un bonheur certain. Hélas, Robert était veuf, désagréable et avait une hygiène bucco-dentaire déplorable. Il vécut donc seul jusqu’à sa mort. …Heureusement, il nous reste la bière. »